Ecologie : PikPik Environnement allie sensibilisation et animations

La coulée verte à Paris (Crédits : jean-louis Zimmermann /CC/Flickr)

Créée en 2009 par Kaméra Vesic, l’association PikPik Environnement a comme mission l’accompagnement à la transition écologique et solidaire. Un objectif qu’elle remplit par le biais de nombreuses animations tout public.

« Soyez le changement que vous voulez voir en ce monde », telle est la célèbre phrase de Gandhi devenue la devise de PikPik Environnement. Apéros climat, chasses au trésor, quiz sont de la partie pour faire passer son message. « La force de PikPik Environnement est d’être au plus proche des gens », explique Marie Fortier, responsable communication. D’ailleurs l’association souligne sur son site internet qu’il « ne s’agit pas de changer radicalement de vie, mais d’adopter des « trucs et astuces » permettant d’économiser les ressources, d’être en meilleure santé, le tout dans un esprit simple, pratique et ludique ! »

Pour endosser le rôle de la mascotte, l’association a choisi l’abeille et a fondé ses valeurs autour de la sémantique de cet insecte : travail, efficacité et entraide.

Accompagner par des animations

PikPik Environnement propose des programmes d’animation avec pour but de créer un lien avec les personnes et d’ainsi les accompagner au mieux. Ces programmes s’inscrivent au sein de trois axes « préserver les biens communs, favoriser le vivre ensemble, consommer responsable », énonce Marie Fortier. « L’autre objectif est que ces programmes soient repris par d’autres acteurs, qu’ils s’emparent de ces projets. »

(Crédits : Chloé Le Blay)

Les animations proposées sont variées avec, par exemple, des ateliers Do It Yourself pour apprendre à confectionner ses propres produits, ou encore des ateliers de la réparation.

Ces projets cités s’inscrivent dans le programme intitulé « FAIRE«  pour Fabriquer, Apprendre, Innover, Réparer et Économiser. L’objectif :  réduire les déchets et consommer plus responsable. Selon la responsable communication : « Le programme « FAIRE » est très représentatif de l’économie sociale et solidaire parce qu’on essaye de faire une boucle de l’économie circulaire. »

Autre programme mis en place, « Plus de Vert en Ville » vise à préserver et développer la faune et la flore franciliennes. Pour sensibiliser le public, des ateliers de fabrication d’hôtels à insectes et de petites jardinières sont entre autres organisés. 

Quant au programme « Passeport Eco-citoyen » il s’agit d’un « petit livret avec plusieurs grilles qui reprend nos thématiques, et qui permet de mesurer sa marge de progression »,  explique Marie Fortier. « L’objectif est de permettre aux gens de se responsabiliser par rapport à leur propre consommation. »

PikPik Environnement sait aussi s’adapter aux problématiques propres à chaque territoire. L’association a par exemple formé des « ambassadeurs du tri à Stains » pour répondre aux besoins locaux.

Sensibiliser malgré la Covid-19

« Nous avons essayé de continuer le porte-à-porte tout en respectant les gestes barrières. Malheureusement nous avons dû arrêter », déclare Marie Fortier. « Nos animations en milieu scolaire restent tout de même maintenues. Pas toutes, car les règles sont différentes en fonction des établissements, mais nous conservons ces animations en présentiel. »

D’autres activités sont quant à elles repensées et se déroulent à distance « nous faisons une brico-récup et des ateliers Do It Yourself à distance », explique-t-elle. 

Des visioconférences sont également prévues pour aborder des thèmes tels que « écocitoyen au bureau ». Pour autant, garder un lien avec le public reste parfois difficile « c’est très compliqué. On leur donne des nouvelles de l’association, on est force de proposition pour continuer nos animations en visioconférence. On s’efforce de rester proactif pour garder le contact », précise Marie Fortier.

D’ailleurs le confinement et le télétravail mettent le projecteur sur la question de l’empreinte numérique. Une problématique évoquée bien avant la situation actuelle par l’association, mais qui est plus flagrante maintenant. « Nous allons mettre l’accent encore plus dessus, surtout dans une période comme celle-ci », souligne-t-elle.

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